THE WORLD UPSIDE DOWN - LE MONDE A L'ENVERS

  Designed by Freepik It jolted him —He hadn’t seen it coming, probably because the man had been hidden behind the twisted metal giants still looming in the surrounding fields. Now, only a few meters away, Joe studied the man’s face with tense scrutiny. It was a shock, yes, but as he continued to stare, the tight grip in his chest began to loosen. The man wasn’t wearing the familiar helmets or the gleaming exo-armour of the coastal security brigades. He didn’t move like them, either. There was no military rigidity, no cold precision—just a human presence, unguarded and unfamiliar, which in itself was unsettling. It was the kind of quiet danger that doesn’t bark; it waits. Who could this man possibly be? Perhaps he was one of those local officials responsible for embedding biomechanical filters into the parched soil. Was there a real risk that this odd character might ask for his identification papers? Not likely. The man wasn’t armed, and the pronounced lines etched into his face, ...

Designed by Freepik Elle avait finalement mis pied à terre dans le dixième arrondissement de Paris, À quelques rues de là, pas loin de la rue de Dunkerque, une émeute avait éclaté comme une étincelle. Un simple contrôle de routine avait suffi à embraser les tensions. Plusieurs combinés de police barraient l’accès L’hôtel, lui, était niché en sécurité non loin de là, dans un quartier aux artères étroites où les hôtels poussaient comme des champignons. En marchant, elle jetait parfois un œil méfiant aux va-et-vient devant les portes : les silhouettes entraient et sortaient comme dans un théâtre magique ne lui inspirait confiance — Le ciel s'était déjà zébré de lignes rouges. La nuit, telle une invitée sans gêne, tirait lentement le soleil derrière les hautes tours de verre, comme un rideau. En l’espace de dix minutes, Carole avait soigneusement rangé le stricte nécessaire qu’elle avait apporté de prison dans la petite garde-robe. Elle tenait contre sa poitrine l’enveloppe entrouv...

Designed by Freepik L’une des premières choses qui frappent le regard, c’est la hauteur vertigineuse de la tour, autrefois nommée Tour Astro . Elle se dresse comme un monolithe silencieux, enraciné sur la colline tel un géant de pierre en méditation. Son sommet caresse les cieux sans jamais s’y fondre, esquivant les nuages comme un navire contourne les récifs — les masses vaporeuses glissent sans lui prêter attention, indifférentes à sa grandeur. Autrefois, la Tour Astro n’était qu’une coquille vide, une de ces structures impersonnelles érigées par les promoteurs bruxellois tels que De Pauw ou Blaton. Ces bâtisseurs de béton ont semé, à travers la capitale, des géants muets — posés sans ménagement comme des blocs tombés du ciel, écrasant des quartiers où les rues vibraient encore comme des veines palpitantes d’une vie populaire. Chaque édifice semblait arracher un morceau de mémoire collective, remplaçant le tissu urbain par une peau froide, figée dans le béton. Dès que je franch...

Designed by Freepik Le nombre de chiens et de chats présents chez les habitants de ce petit pays ne cesse d’augmenter. Plus intéressant encore, le statut qu’ils ont acquis au sein de leurs nombreux foyers d’adoption est devenu remarquable. Qui n’a pas en tête l’image attendrissante du fidèle chien de garde veillant attentivement durant le jour, puis s’assoupissant le soir auprès de ses maîtres, devant un feu de bois chaleureux ? Aujourd’hui, bien que cette image demeure ancrée dans les récits et les contes populaires, elle tend à disparaître dans la réalité, notamment dans les grandes villes. À présent, il est devenu courant d’apercevoir des caniches fraîchement toilettés sortant du « Dogs Barber », des chiens emmitouflés dans leur manteau d’hiver, ou encore de petits chihuahuas promenés en landau par leurs maîtres. Il suffit de flâner un dimanche dans l’un des marchés nichés au cœur des quartiers huppés de Bruxelles pour voir défiler une véritable parade de chiens VIP. Issus des r...

 

Designed by Freepik The area surrounding Necropolis One would be under surveillance in no time. It was like a forgotten snarl of history—woven from rows of abandoned houses, each eerily identical, sheltering a forest of streets where one could wander endlessly, forever lost. Joe could already see those damn drones diving at him like wasps on the hunt. He could hear them buzzing their way through the crumbling red-brick ruins—structures still standing like massive funeral stones, a final act of defiance against a sun that spared nothing anymore: not the bricks, not the fields, not the living. His imagination was in overdrive. He saw them all arriving—guards barricading the streets and the entrances to the stations, PathFinder Sentinel ships swooping low over the worn-out fields that made up this weary Flemish countryside—a land once gentle and inviting, now scorched by the unforgiving sun, where the grass lay brittle, the soil cracked, and the farms and beasts had vanished like memorie...